Le crime à la racine ou l'alliance entre génétique et enquête policière
Le crime à la racine. Netflix porte à l'écran, sous forme de mini-série en quatre épisodes, l’un des faits divers les plus sordides survenus en Suède, dans la ville de Linköping en 2004. Mohammed Ammouri, un enfant de 8 ans, est assassiné alors qu'il se rend à l’école. Anna-Lena Svensson, 56 ans, témoin de cette terrible scène tente de stopper l'individu mais est tuée à son tour. Le dossier risque d'être classé en affaire non résolue, malgré une accumulation de preuves dont notamment des traces ADN sur un bonnet. Une histoire vraie qui a d'abord été relatée dans un livre, The Breakthrough : How the genealogist solved the double murder in Linköping, écrit par Anna Bodin et Peter Sjölund.
Ce n'est que quinze ans plus tard que le couple inédit formé par un inspecteur de police et un généalogiste génétique arrive à identifier l'assassin grâce à de multiples prélèvements ADN comparés aux traces retrouvées sur le lieu des crimes et des croisements de profils généalogiques recensés sur les sites spécialisés en généalogie et généalogie génétique.
La série est montée à l'ancienne, à la Cold case. Pas d'effets spéciaux, mais elle marque les esprits par l'émotion qui en ressort et les questions qu'elle soulève. Les quatorze années de recherches vaines d'un meurtrier insaisissable, aux mobiles incompréhensibles, pèsent lourdement sur chacun des personnages. Des familles dévastées, incapables de trouver un semblant d'apaisement et un inspecteur dont la vie sociale se dissout dans une obstination à résoudre ce dossier et tenir sa parole. Un généalogiste génétique passionné, admiré et incompris. Enfin, une méthode génétique qui fait pourtant ses preuves, mais se heurte à des impératifs réglementaires mettant en péril l'arrestation d'un meurtrier.
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