L'écrivain Emmanuel de Reynal
Huit romans, essais et chroniques
et le regard de l'écrivain Emmanuel de Reynal
ZAMANA
Synopsis
« Leur temps n’est pas le mien. Ils me croient éternel. Je les vois comme des éclairs. (…) Ils défilent au rythme de leurs vies rapides. Ils vont, viennent, repartent, bougent, viennent encore (…) Savent-ils pourtant que c’est à eux que je dois d’être ancré ici depuis si longtemps ? Savent-ils qu’ils ont été mes maîtres ? Savent-ils aussi que je les comprends bien mieux qu’ils ne l’imaginent ? Peut-être est-il temps de leur parler ? »Celui qui parle est un vieil arbre planté au cœur d’une habitation créole au début du xixe siècle pour servir d’ombrage aux cultures de café. Pendant plus de 200 ans, le Zamana observe les mouvements des hommes, les chemins de l’histoire, les caprices du temps… Par sa sagesse d’arbre, il jette sur le monde un regard curieux et fasciné. Parviendra-t-il à établir une connexion avec ces petits êtres sans racines ?
LA PRESSE EN PARLE
Le média OPINION INTERNATIONALE en a fait un phénomène littéraire.
" Zamana ", un huitième romand d'Emmanuel de Reynal par-delà les Antilles - Opinion Internationale
L'aventure commence en 1817, au pied d'un volcan où se déploie un témoin muet de nos histoires, petites et grandes, tendres et violentes... " Leur temps n'est pas le mien. Ils me croient...
Sortie littéraire - Quand Zamana livre ses secrets... - Laisse-moi te dire
J'ai le plaisir de vous annoncer la naissance de Zamana, mon dernier roman édité aux éditions l'Harmattan. L'aventure commence en 1817, au pied d'un volcan où se déploie un témoin muet de nos...
Les essais :
UBUNTU, UNE MINUTE
Ubuntu est une réflexion sur l’identité, j’ai voulu balayer les ancêtres qui façonnent ce que je suis aujourd'hui, tout en développant une thématique sur l’identité de la relation. Ubuntu est un terme bantou d’Afrique du Sud qui est en réalité une philosophie exprimant l’idée que je suis ce que je suis grâce à ce que tu es. C’est une philosophie qui avait été mise en oeuvre, à l’époque, par Nelson Mandela et Desmond Tutu quand il s’était agi d’organiser les rencontres de vérité et de réconciliation après l’apartheid. Donc, ce terme m’a inspiré et je me suis appuyé dessus pour mener ma réflexion sur les identités martiniquaises et les problèmes qui traversent notre société.
Une minute est mon troisième roman publié pendant le confinement. C’est un journal écrit sur les 14 premiers jours du confinement avec une construction un peu singulière, puisque chaque chapitre dure une seconde. Il est 5 h 59 mn 59 s, le réveil sonne, il est 6:00 et de 6:00 à 6:01, il se passe plein de choses dans ma tête et chaque seconde est un prétexte à raconter, à la fois ce qui habite mon demi sommeil, mon demi rêve et en même temps ce qui habite le monde qui est perturbé par ce grand confinement avec des questions sur les défis du moment et les perspectives auxquelles on commence déjà à rêver à la sortie du confinement.
J'ai lu pour vous Ubuntu de Emmanuel de Reynal - Expressions Plurielles
Ubuntu écrit par Emmanuel de Reynal (Ed. L'harmattan) Je réalise soudain évoluer à contre-courant, tel un chercheur de minerais s'efforçant de découvrir la source, celle d'où s'est déclench...
https://expressionsplurielles.org/litterature/j-ai-lu-pour-vous-ubuntu-de-emmanuel-de-reynal.html
J'ai lu pour vous "Une Minute" de Emmanuel de Reynal - Expressions Plurielles
J'ai lu Une minute de Emmanuel de Reynal, un labyrinthe de pensées évoluant dans la brume d'un matin confiné. Un texte que l'on pourrait tout aussi bien parcourir aux premières lueurs du jour e...
Les romans :
RECTA LINEA
Recta Linéa est un roman prétexte que l’on appelle le roman épistolaire. Il y a un récit avec une certaine atmosphère de thriller autour d’une quinzaine de lettres arrivant mystérieusement chez le héros. Ces lettres racontent le récit de l’humanité de la Martinique à travers l’histoire de l’humanité globale. Donc j’ai voulu écrire ce texte un peu dans un esprit de transmission pour permettre à des enfants, à des plus jeunes d’avoir, en une lecture, un regard assez complet sur ce qui me paraissait être essentiel de connaître sur la préhension du monde.
TI-PRINCE
Ti-Prince raconte la vie d’un enfant trisomique et surtout raconte son regard sur le monde puisque le personnage devient le narrateur du roman Il évolue en regardant le monde et en l’acceptant tel qu’il est et en portant son jugement sur son environnement.
Au départ fragile, souvent différent, il va pourtant franchir tous les obstacles qui se dresseront sur son chemin, posant calmement son regard franc et rempli d’amour sur bien des situations. Ce récit inspiré d’une histoire vraie apporte un éclairage intéressant et des questionnements bienvenus sur une condition qu’on ne connaît que trop peu.
Extrait :
"Ma naissance était bien une peine. Il fallait montrer de la gravité, faire preuve d’affliction. On chuhotait en se retenant de sourire. On poussait des soupirs compassés, on se penchait sur mon berceau et on murmurait des regrets. On embrassait ma mère :
- Ma pauvre chérie, entendait-on. Nous sommes de tout cœur avec toi. N’hésite pas si tu as besoin d’aide…
Mes premiers jours ressemblaient à une veillée mortuaire. Il est vrai que, dans ma petite balance, la mort pesait bien plus que la vie. Personne n’était dupe de ma triste destinée. Mais ma mère ne supportait pas les mines d’enterrement. Elle n’en pouvait plus des humeurs funèbres. Elle avait dû renvoyer tout le monde dans son foyer et claquer la porte. Elle refusait le deuil qu’on lui infligeait par anticipation. Non, le temps des condoléances n’était pas arrivé."
LE PASSEUR DE RIMES
A la suite d'une rupture, le héros du roman se retrouve dans un autre univers que le sien, en Martinique. Il crée un projet pédagogique original qui consiste à découvrir l’apprentissage de la langue française à travers la poésie. Il reçoit par des voies anonymes, chaque semaine, un poème ayant rapport avec un lieu précis de la caraibe. Cela se passe dans le nord de la Martinique, dans le triangle, Saint-Pierre, Morne Rouge, Carbet, Prêcheur et donc des poèmes débarquent dans la vie de cet enseignant qui lui font découvrir des points précis de l’île. Alors débute une enquête puisque le personnage principal décide de savoir qui est derrière ces poèmes, pourquoi il les reçoit. Ce roman est aussi un hommage à mon père Hippolyte de Reynal qui a écrit ces poèmes que l’on retrouve à la fin du roman sous forme de recueil. Cette série de poèmes n’avait jamais été
publiée étant jusqu’alors dans le giron familial. Ils n’avaient pas vocation à être diffusés. Avec mes frères et soeurs, nous avons grandi dans cette atmosphère de poésie. Cela a en fait structuré notre famille et il me semblait utile de partager cela avec un plus grand nombre. La poésie n’est pas forcément accessible et peut rebuter, donc j’ai eu l’idée de publier ces textes en les insérant dans une histoire romancée plus ouverte qui permettrait de faire une passerelle attractive avec la poésie. L'écrivain cherche une inspiration dans sa propre vie et l'on trouve souvent une part d'autobiographie, donc j’ai voulu rendre hommage à l’homme qu’il a été, à l’oeuvre qu’il nous a laissé et j’ai voulu rendre hommage à une très belle Martinique de mon enfance et dans des territoires pas très connus qui sont dans des zones oubliées du Nord Caraibe où il y a tant de choses à découvrir, tant de jolis mystères à dévoiler, donc j’ai voulu faire ce double cheminement.
J'ai lu pour vous Ti Prince - Expressions Plurielles
Ti-Prince (Editions du Panthéon), un roman de Emmanuel de Reynal. Dans le quotidien d'une vie marquée par le sceau de la différence, se dessine la question du droit à l'existence de ceux que l'...
https://expressionsplurielles.org/litterature/j-ai-lu-pour-vous-ti-prince.html
J'ai lu pour vous Le Passeur de rimes - Expressions Plurielles
Le passeur de rimes d'Emmanuel de Reynal Les premiers mots venant à l'esprit en lisant ce livre, sont la conscience augmentée ainsi que la symbolique du chiffre neuf. Nulle flatterie, nul ...
https://expressionsplurielles.org/litterature/j-ai-lu-pour-vous-le-passeur-de-rimes.html
Les chroniques :
DIALOGUE IMPROBABLE
entre un Afro-descendant et un "Beke"
Dialogue improbable restitue 7 dialogues tels qu’ils ont été réalisés de manière honnête et sincère, sans aucune réécriture, sans aucune transformation et entre deux personnes qui, à priori, n’étaient pas faites pour se rencontrer, portant chacune une représentation radicalement opposée, mais sont parvenues à se retrouver, à se parler, à sortir de leurs représentations pour atteindre un véritable échange. Ces 7 dialogues, ces 7 rencontres ont été restitués dans ce livre.
Un livre nécessairement politique, à confrontations historiques, émotionnelles, sociales, chargées d'un passé qu'aucune des parties ne cherche à dissoudre ou éroder, mais reste en arrière-plan pour que soit enfin amorcé un dialogue constructif. Un livre donc qui suscite des polémiques virulentes tant les sujets abordés soulèvent des suspicions de trahisons provenant de chaque camp.
Une rencontre qui aurait pu être fracassante. Deux pointures : l'un, Steve Fola Gadet est Maître de conférences en études anglophones à l'université des Antilles, militant, écrivain et artiste, l'autre est un entrepreneur dans la publicité, écrivain et un acteur très engagé dans le monde associatif. L'un est un afro-antillais, l'autre un "béké" (descendant des colons). Il est certain qu’ils se sont rencontrés une première fois avec méfiance et surtout portant chacun fièrement leurs étiquettes, non pas sur le front ou leurs vêtements, mais dans les représentations que chacun d’eux avait de l’autre. Mais une ressemblance dans leurs oppositions, le respect de l'altérité, des mondes intérieurs éloignés de leurs propres convictions, ont permis le dialogue.
Naissance et déroulement d’une chronique à travers le regard d’Emmanuel de Reynal.
Article paru dans le magazine FOI (en téléchargement en fin de texte)
Tout a commencé par une critique de mon premier livre « Ubuntu, ce que je suis » (Éditions L’Harmattan, 2020). Cette critique publiée dans la presse martiniquaise émanait de Steve Fola Gadet, un universitaire afro-descendant proche des mouvements activistes antillais. Elle n’était pas tendre à mon égard. Elle contestait en creux ma légitimité de béké à écrire sur une thématique aussi sensible que l’identité, et elle laissait penser que mon approche manquait de sincérité. Hé oui, je suis un béké, donc… Mais par-delà le fameux procès en illégitimité et en insincérité auquel je suis habitué, j’ai décelé dans cette tribune des aspects pertinents, et surtout une porte entrouverte au dialogue. Je suis donc entré en contact avec Steve Fola Gadet via les réseaux sociaux pour lui proposer une rencontre.
En lui écrivant, je ne savais pas vraiment qui était Steve Fola Gadet ; je l'imaginais un peu comme on se figure un intellectuel d'université : crâne dégarni, petites lunettes métalliques, barbichette trotskiste, chemise conventionnelle, sacoche en cuir… On a tous les représentations sociales qu'on peut !
Au bout de quelques semaines d'hésitation, Steve me fixe un rendez-vous dans un terrain vague de Schoelcher en fin de journée, à l'heure où les visages s'estompent dans la pénombre, espérant peut-être que je ne viendrais pas. Pourtant le jour J, il est là. Et à ma grande surprise, je découvre un athlète de près de 2 mètres, en tenue de baskets, casquette vissée à l'envers. Je découvre un jeune homme à la peau très noire. Et je découvre surtout une voix. Une voix chaude, extrêmement rassurante, de celles qui laissent fleurir les idées par-dessus les émotions. Une voix de leader. Je découvre un personnage empli d'un charisme singulier.
Nous nous présentons. Je commence alors à comprendre à qui j'ai affaire : un artiste aux mille facettes : écrivain, poète, slameur, musicien... Une star des milieux activistes animé par des convictions profondes mais qui ne se laisse pas enfermer dans ses dogmes. Je ressens en lui un appétit de liberté intellectuelle, en penseur marron qui s'autorise tous les chemins de traverse pour mieux nourrir sa réflexion. J'ai face à moi un homme intelligent.
Nos premiers échanges sont vifs, car ce sont nos étiquettes qui parlent d'abord: d'un côté l'activiste, de l'autre le béké. Mais très vite, nous laissons tomber nos petites enveloppes identitaires pour ne parler que d'homme à homme. Nous nous déshabillons, en quelque sorte. Et nous abordons tous les sujets qui fâchent : le racisme en Martinique, les échos de l'esclavage, les sentiments d'injustice, les fractures raciales, la chlordécone, les réparations… Et nous nous laissons mutuellement surprendre par cet échange inattendu : nous parlons sans nous étriller des sujets qui nous divisent ! Et nous y prenons un certain plaisir.
Fort de cette première expérience, nous convenons de nous revoir régulièrement, une fois par semaine, sur ce même banc, à l'ombre de ce même amandier. Une deuxième fois, une troisième fois, puis une quatrième… Nous n'évacuons aucun sujet, et sans être d'accord sur tout, nous nous respectons. Nous avons su découpler nos personnes de nos idées, et effacer nos représentations mutuelles. Ces échanges se sont vite avérés passionnants. Chacun de nous étant conscient que nous avions franchi une première ligne. Mais la vraie ligne à dépasser était encore devant nous : serions- nous d'accord pour prendre l'ensemble des Martiniquais à témoin de nos échanges ? Etions-nous prêts à bousculer les conventions sociales qui enferment les groupes dans leurs cases identitaires et idéologiques ? Pouvions-nous inspirer d'autres Martiniquais à surmonter les barrières qui entravent le dialogue, à franchir les frontières qui les maintiennent dans des camps absurdes, mais tellement prégnants ? Afficher publiquement notre dialogue ouvrira forcément aux critiques de trahison. Nous sommes conscients de ce risque, mais nous décidons de le prendre, car nos intentions sont bonnes. Steve est un homme courageux et un homme libre.
C'est alors que nous décidons d'enregistrer nos échanges sur nos smartphones ; les sept rencontres suivantes sont donc captées
En lui écrivant, je ne savais pas vraiment qui était Steve Fola Gadet ; je l'imaginais un peu comme on se figure un intellectuel d'université : crâne dégarni, petites lunettes métalliques, barbichette trotskiste, chemise conventionnelle, sacoche en cuir… On a tous les représentations sociales qu'on peut !
Au bout de quelques semaines d'hésitation, Steve me fixe un rendez-vous dans un terrain vague de Schoelcher en fin de journée, à l'heure où les visages s'estompent dans la pénombre, espérant peut-être que je ne viendrais pas. Pourtant le jour J, il est là. Et à ma grande surprise, je découvre un athlète de près de 2 mètres, en tenue de baskets, casquette vissée à l'envers. Je découvre un jeune homme à la peau très noire. Et je découvre surtout une voix. Une voix chaude, extrêmement rassurante, de celles qui laissent fleurir les idées par-dessus les émotions. Une voix de leader. Je découvre un personnage empli d'un charisme singulier.
Nous nous présentons. Je commence alors à comprendre à qui j'ai affaire : un artiste aux mille facettes : écrivain, poète, slameur, musicien... Une star des milieux activistes animé par des convictions profondes mais qui ne se laisse pas enfermer dans ses dogmes. Je ressens en lui un appétit de liberté intellectuelle, en penseur marron qui s'autorise tous les chemins de traverse pour mieux nourrir sa réflexion. J'ai face à moi un homme intelligent.
puis, avec l'aide de Véronique Lordinot, elles sont soigneusement retranscrites pour publication éventuelle. A la demande expresse de Steve, les textes édités devront être le reflet exact de nos discussions. Tant pis si l'oralité n'a pas la précision de l'écrit, tant pis si nos phrases ne sont pas ciselées selon les canons littéraires. Nous assumons. Nous devons cette honnêteté aux futurs lecteurs qui ne comprendraient pas qu'une réécriture post-dialogue vint dénaturer le propos. Nous présentons le manuscrit à un éditeur antillais de renom, Caraïbéditions, qui adhère spontanément au projet et qui lui donnera une magnifique valeur ajoutée : le livre
« Dialogue Improbable » est né et porté avec enthousiasme par notre partenaire, Florent Charbonnier.
A la base de tout changement, à l’origine de toute transformation, à la source de toute émancipation, il y a le dialogue.
A sa sortie, « Dialogue Improbable » génère de violentes réactions, notamment dans les milieux militants antillais. Steve est pris à partie, mais l'occasion lui est donnée d'expliquer sa démarche. Il peut alors ouvrir un nouvel espace de dialogue sur un tabou qui englue son cercle, et sans doute a-t-il pu ainsi faire germer de nouvelles graines. Débattre, toujours et encore… De mon côté, ce livre me permet d'entrer en discussion avec de nouveaux interlocuteurs que je n'aurais peut-être jamais croisés autrement. Il contribue à étendre mon réseau d'amitié, à m'enrichir de nouveaux liens, à m'épanouir un peu plus dans un monde contraint. Cette expérience m'a fait comprendre une idée simple : à la base de tout changement, à l'origine de toute transformation, à la source de toute émancipation, il y a le dialogue. Sans dialogue, rien n'est faisable. Le dialogue est une force insoupçonnée qui peut faire tomber les montagnes. Le dialogue est un puissant pouvoir entre nos mains. A nous de nous en saisir. Notre société martiniquaise est esclave de ses représentations sociales qui, hélas, maintiennent les gens à distance du dialogue. Aucune solution collective ne peut être envisagée sans dialogue.
Je crois intimement que l'homme est nourri de liens. Si les liens sont rompus, nous perdons en humanité. Si en revanche nos liens se multiplient et se renforcent, nous gagnons en humanité. Et quel meilleur carburant du lien que le dialogue ? ■ Emmanuel de Reynal
CHRONIQUE D'UN DIALOGUE DIFFICILE
Deux lectures, deux sensibilités, deux interprétations…
J'ai lu pour vous "Chronique d'un dialogue difficile" de Emmanuel de Reynal - Expressions Plurielles
Cette fois-ci, " J'ai lu pour vous " ne sera pas une analyse littéraire de la Chronique d'un dialogue difficile signée par Emmanuel de Reynal. Le statut d'écrivain d'Emmanuel de Reynal n'est plu...
LES INTERVIEWS
DE L'ÉCRIVAIN EMMANUEL DE REYNAL
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