Saint-Pierre de la Martinique, une histoire singulière et inspirante
D’après un cours donné par Sébastien Perrot-Minnot à l’Université des Antilles
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Saint-Pierre, capitale politique de la colonie de la Martinique (1635-1692)
La fondation du fort et du bourg de Saint-Pierre par Pierre Belain d’Esnambuc et ses compagnons, en 1635, a marqué le début de la colonisation française de la Martinique, qui était occupée par les Kalinagos (les « Caraïbes » des sources historiques). Saint-Pierre est ainsi devenu le siège du gouvernement colonial de l’île, et un foyer de conflits mais aussi d’échanges avec les Amérindiens.
A l’origine, la Martinique coloniale était une propriété de la Compagnie des Îles d’Amérique (une compagnie commerciale « à charte »). En 1650, son gouverneur Jacques Dyel du Parquet (neveu de Belain d’Esnambuc) l’a rachetée à la compagnie, ruinée, et accédait ainsi à la condition de « seigneur-propriétaire » du territoire. En tout, du Parquet a gouverné la Martinique française de 1636 à 1658. En 1639, il a conclu un partage de l’île avec les Amérindiens, qui conservaient la façade Atlantique (la Capesterre), tandis que les Français s’attribuaient la côte Caraïbe et son arrière-pays. Toutefois, après la mort de du Parquet, en 1658, les colons se sont lancés dans l’invasion de la Capesterre, massacrant et contraignant à l’exil de nombreux Kalinagos ; dès lors, la colonisation pouvait s’étendre à l’ensemble de l’île. La Martinique a été administrée comme une seigneurie jusqu’en 1674, un édit de Louis XIV la rattachant, cette année-là, au domaine royal.
Au cours des premières décennies de la colonisation, Saint-Pierre a vu l’aménagement d’un port, de places et de voies, et la construction de batteries, de bâtiments administratifs, d’un hôpital (en 1665), d’églises, de monastères et d’écoles. Les jésuites et les dominicains s’y sont établis et y ont fondé des paroisses.
La rade de Saint-Pierre. Carte de François Blondel (1667). Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque Nationale de France.
Evidemment, les colons n’ont pas tardé à aménager des plantations autour de Saint-Pierre. La grande habitation La Montagne, établie sur les pentes de la Montagne Pelée, a appartenu à du Parquet. Dans la première moitié du XVIIe siècle, la production agricole était assez variée, comprenant du tabac, du cacao et de l’indigo, entre autres ; elle se concentrera sur le sucre à partir de la seconde moitié du siècle.
En 1671, la ville de Saint-Pierre est également devenue le siège du gouverneur général des Antilles Françaises, mais cinq ans plus tard, elle a dû céder cette fonction à la place stratégique de Fort-Royal (actuellement, Fort-de-France). En 1692, le siège du gouvernement de la Martinique a lui-même été transféré à Fort-Royal, Saint-Pierre perdant ipso facto son statut de capitale politique de la colonie. Cependant, la nouvelle capitale présentait le désavantage d’avoir un environnement insalubre (marécageux) qui a lésé, pendant longtemps, son développement.
Saint-Pierre, capitale économique et culturelle (1692-1902)
Après son déclassement politique de 1692, Saint-Pierre a tout de même conservé, pendant plus de deux siècles, son rang de capitale économique de la Martinique. La ville s’est d’abord enrichie grâce à l’agriculture, et tout particulièrement, grâce au sucre ; au XIXe siècle, elle s’est aussi affirmée comme un grand centre de production de rhum. Saint-Pierre a beaucoup bénéficié de son port, de sa chambre de commerce et de la position stratégique de la Martinique. Son dynamisme économique a motivé le maintien ou l’implantation, sur son territoire, d’éminentes institutions coloniales et de consulats (dont un consulat des États-Unis d’Amérique, établi en 1790).
L’essor de l’industrie sucrière à Saint-Pierre s’est accompagné d’un recours croissant à l’esclavage (la présence d’esclaves africains à Saint-Pierre étant attestée à partir de 1639). Par ailleurs, la ville et ses environs ont été le théâtre d’importantes révoltes d’esclaves. Celle du 22 mai 1848, déclenchée par l’arrestation de l’esclave Romain à Saint-Pierre, et appuyée par le conseiller municipal Pierre-Marie Pory-Papy, a conduit à la proclamation officielle de l’abolition de l’esclavage en Martinique par le gouverneur Claude Rostoland, dès le 23 mai et sans attendre l’arrivée du décret d’abolition pris à Paris le 27 avril.
Au XIXe siècle, la population de Saint-Pierre s’est aussi distinguée par son libéralisme et sa vie culturelle. A ce propos, c’est dans cette ville qu’est né le carnaval martiniquais, au XVIIIe siècle. En 1786, Saint-Pierre a été embelli d’un théâtre inspiré de celui de Bordeaux ; l’édifice, de style néo-classique, a été restauré au gré des catastrophes naturelles. Ce théâtre a été la première institution culturelle coloniale de Martinique à ouvrir ses portes aux gens de couleur, en 1836. Quant au cinématographe, il a fait son apparition à Saint-Pierre en 1897 (avec l’importation d’un vitascope nord-américain). L’agglomération possédait, en outre, un jardin botanique très réputé.
Saint-Pierre a connu un développement urbain exceptionnel dans la Caraïbe. Dès la fin du XIXe siècle, la prolifique cité a été dotée d’un tramway hippomobile, du téléphone (1896) et de l’électricité (1898). Son activité commerciale, son architecture, ses œuvres d’art, ses équipements et services avancés et sa floraison culturelle lui ont conféré un grand rayonnement dans la Caraïbe, aux Amériques en général et jusqu’en Europe, Saint-Pierre recevant les éloquents surnoms de « Paris des Îles » et de « Petit Paris des Antilles ».
La catastrophe de 1902
Dans les premiers mois de l’année 1902, le regain d’activité de la Montagne Pelée a soulevé une inquiétude grandissante, incitant même des habitants de Saint-Pierre à quitter la ville – notamment, après le lahar qui a détruit l’usine Guérin le 5 mai. Néanmoins, les manifestations de ce volcan, auquel les Pierrotins s’étaient attachés, n’étaient pas comprises. De plus, les autorités coloniales voulaient empêcher un exode de la population locale, le second tour des élections législatives devant se tenir le 11 mai. Afin de rassurer les habitants de Saint-Pierre, le gouverneur de la Martinique, Louis Mouttet, s’est même installé dans la ville le 7 mai.
Mais le 8 mai 1902, Jeudi de l’Ascension, un peu avant 8h, la Montagne Pelée a eu une fatidique éruption, provoquant une puissante onde de choc et une nuée ardente. En moins de deux minutes, la ville de Saint-Pierre a été ravagée, et les navires au mouillage dans la rade ont été incendiés et coulés. L’éruption a tué près de 30 000 personnes, soit la quasi-totalité de la population locale. Parmi les victimes figuraient le gouverneur Mouttet, le maire de Saint-Pierre, Rodolphe Fouché, et les consuls des États-Unis, de Grande-Bretagne et des Royaumes Unis de Suède et de Norvège. Un des rares survivants était le fameux Cyparis, qui avait été emprisonné la veille et a dû son salut à l’épaisseur des murs de son cachot. Sur la mer, un navire britannique, le Roddam, a pu quitter in extremis la rade de Saint-Pierre pour rejoindre Sainte-Lucie.
La catastrophe, largement couverte par la presse française et internationale, a frappé le monde de stupeur. Elle a entraîné un grand élan de solidarité en France, mais a aussi amené plusieurs puissances étrangères -dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne et la Russie- à apporter une aide généreuse à la population martiniquaise meurtrie. Dans l’imaginaire de l’époque, la tragédie de Saint-Pierre a été volontiers comparée à celle de Pompéi.
En Martinique, outre la dévastation et la mort, l’éruption a généré une panique collective et un traumatisme durable. Elle a poussé de nombreux habitants du nord à s’installer ailleurs, et a même décidé des Martiniquais à quitter la colonie, des rumeurs annonçant l’explosion à venir de toute l’île… Dans ces circonstances, Fort-de-France, la capitale politique de la colonie, qui était considérée comme la « rivale » de Saint-Pierre, a vu sa population augmenter sensiblement et a assumé le rôle de cœur économique de l’île.
Pour le reste, l’éruption a aussi donné lieu à la naissance de la volcanologie moderne. Elle a motivé des études cruciales du professeur Alfred Lacroix, éminent minéralogiste du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, qui a pris l’initiative d’aménager un observatoire volcanologique en Martinique. On doit à Lacroix des recherches pionnières sur les nuées ardentes. Notons que l’éruption de la Montagne Pelée a été rapprochée d’autres catastrophes volcaniques survenues la même année : celles de la Soufrière, à Saint-Vincent (7 mai), et du volcan Santa Maria, au Guatemala (25 octobre).
La ville de Saint-Pierre dévastée par l’éruption de la Montagne Pelée. Photo : Alfred Lacroix (juin 1902), Museum d'Histoire Naturelle, Paris.
La ville après la catastrophe
Durant les semaines qui ont suivi la catastrophe du 8 mai 1902, les ruines de Saint-Pierre ont été visitées par des fonctionnaires et militaires français et étrangers, des travailleurs, des parents de victimes et des pillards cherchant à récupérer des matériaux et des objets de valeur, malgré l’interdiction des fouilles décrétée par le gouvernement colonial. Avec le temps, la zone sinistrée a été progressivement réoccupée. Cela n’a pas empêché Saint-Pierre de perdre son statut de commune en 1910 ; il ne lui a été restitué que treize ans plus tard, alors que la population locale s’élevait à quelque 3000 habitants. En 1995, la commune est devenue une sous-préfecture.
Cependant, le développement post-1902 de Saint-Pierre a été entravé par l’éruption qu’a eue la Montagne Pelée de 1929 à 1932 (une éruption qui n’a pas fait de victime mais qui a entraîné une évacuation des populations du nord de la Martinique et a ravivé les peurs liées au volcan), et par un manque de résilience. La ville n’a pas retrouvé son dynamisme passé, et a éprouvé des difficultés à s’inscrire dans des grands projets d’avenir. Sa population, qui dépassait les 6500 habitants en 1968, a décru depuis, pour se situer aujourd’hui autour de 4100 habitants. Dans le domaine économique, les investissements ont été indéniablement freinés par la crainte d’une nouvelle catastrophe volcanique.
Cela dit, la richesse historique et culturelle de l’ancienne capitale martiniquaise a été mise en valeur assez tôt, et a suscité des efforts considérables, de la part d’acteurs publics et privés. C’est dans les années 1930 que l’ingénieur et volcanologue américain Frank Alvord Perret a créé le premier musée de Saint-Pierre (le futur musée municipal « Frank A. Perret »), et qu’ont été dégagées les ruines du théâtre, à des fins patrimoniales. Postérieurement, la maison coloniale de santé, le bureau du génie et des ponts et chaussées et l’église du fort ont également fait l’objet de travaux notables. L’édifice de l’ancienne chambre de commerce, connu aujourd’hui sous le nom de « Maison de la Bourse », a été reconstruit à l’identique (en bois) en 1992.
Naturellement, Saint-Pierre est devenu un terrain privilégié de la recherche archéologique en Martinique ; des fouilles préventives (prescrites par le Préfet dans la perspective de travaux d’aménagement) y sont d’ailleurs réalisées régulièrement. L’archéologie a révélé d’importants vestiges coloniaux mais aussi amérindiens. Dans la rade, des épaves ont été localisées et étudiées.
Depuis les années 1970, pas moins de 14 ouvrages architecturaux de Saint-Pierre ont été inscrits ou classés, totalement ou partiellement, au titre des Monuments Historiques : le théâtre, le cachot de Cyparis la maison coloniale de santé, le bureau du génie et des ponts et chaussées, l’église du fort, le cimetière du fort, le pont Roche (le seul qui ait résisté à l’éruption de 1902), le pont militaire, le pont Verger, l’asile Bethléem, la batterie Sainte-Marthe, la poudrière Trouvaillant, les entrepôts, et l’habitation Perrinelle. Ces sites bénéficient, par conséquent, d’une protection particulière de l’État. En 1990, Saint-Pierre a reçu du Ministère de la Culture le label « Ville d’Art et d’Histoire », une distinction qui a été renouvelée en 2018.
Ajoutons que l’histoire, le patrimoine et la créativité artistique inspirent le traditionnel festival du Mai de Saint-Pierre.
Les défis actuels et l’avenir de Saint-Pierre
Il faut reconnaître que le contraste entre le rayonnement de l’ancien « Petit Paris des Antilles » et le Saint-Pierre actuel est saisissant. De fait, il ne manque pas d’étonner les visiteurs, qui ont parfois l’impression de découvrir une ville « en sommeil » …
Pourtant, Saint-Pierre a conservé un prestige particulier en Martinique et continue d’y insuffler de hautes ambitions. Le projet du Grand Saint-Pierre (2010-2015), qui lui était spécialement consacré, a donné lieu à des réflexions et à des initiatives louables, mais les limitations imposées à sa mission, dans le contexte d’une rivalité « historique » entre le nord et le sud de la Martinique, ont créé de grandes frustrations.
En mars 2019, les réflexions sur les atouts touristiques de la ville ont été relancées à l’occasion des Ateliers de Saint-Pierre, organisés par l’association Contact-Entreprises et la municipalité pierrotine. A l’inauguration de la manifestation, le Préfet de la Martinique, Franck Robine à l’époque, et le Maire de Saint-Pierre, Christian Rapha, ont annoncé d’importants investissements publics en faveur du patrimoine culturel pierrotin. Il a été proposé, au cours des ateliers, de faire de Saint-Pierre la « capitale du tourisme » de la Martinique.
Le 8 mai de la même année a été inauguré, en grande pompe, le musée municipal rénové, désormais appelé « Mémorial de la Catastrophe de 1902 – Musée Franck A. Perret ». Son administration a été confiée à l’association Culturabam (Groupe Bernard Hayot) en vertu d’une délégation de service public.
Aujourd’hui, avec son modeste budget municipal, Saint-Pierre doit relever des défis majeurs concernant le rapport au volcan, la capacité de résilience, l’urbanisme, le transport des personnes et des biens, la conservation et la valorisation du patrimoine culturel, la gestion des risques naturels, la promotion des investissements privés et du tourisme, l’inclusion sociale, le renforcement de l’activité portuaire et, last but not least, l’ouverture sur le monde.
En 2018, la ville de Saint-Pierre a conclu un jumelage prometteur avec celle d’Antigua Guatemala, cité historique très emblématique du Guatemala, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1979. Les deux villes ont une histoire remarquablement similaire. Comme Saint-Pierre, Antigua Guatemala a été une brillante capitale coloniale (espagnole, en l’occurrence), a été ravagée par une catastrophe naturelle (une série de puissants séismes, en 1773) qui a entraîné sa déchéance, et été reconstruite pour entamer une existence nouvelle. Ledit jumelage a stimulé les réflexions sur l’importance de la résilience, le potentiel touristique de Saint-Pierre, voire une possible candidature de cette ville au Patrimoine Mondial – un projet qui aurait des exigences élevées tout en offrant à la commune et à la Martinique de riches opportunités, sur les plans culturel, économique, social et politique.
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Sébastien Perrot-Minnot est Archéologue, enseignant universitaire et auteur.
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