Patrice Talon, Président du Bénin et la gifle infligée au radicalisme

Publié le par Aurore Holmes

Patrice Talon, Président du Bénin et la gifle infligée au radicalisme

Serait-ce la déroute du radicalisme et du populisme en Martinique ? On pourrait répéter sans fin la réplique désespérément comique du journal "Bondamanjak" qui pour une fois va nous inspirer dans nos constats :

"Pa rété ayen. Lavi fini. J'en ai les larmes aux yeux. Je n'en crois pas mes yeux."

Effectivement, car il s'agit d'une gifle à cette arnaque intellectuelle consistant à stagner non seulement sur les évènements tragiques du passé, mais également à concentrer des accusations et des violences verbales  ou écrites sur une catégorie de personnes ayant la peau blanche.

Quels arguments peuvent encore être utilisés dans le seul objectif de populisme, lorsqu'un individu doté d'une grande intelligence, né sur la "terre patrie africaine" assène à qui veut l'entendre que les africains ont vendu leurs frères et que par ces actes, ils ont commis un péché originel ?

"Pa rété ayen. Lavi fini. J'en ai les larmes aux yeux. Je n'en crois pas mes yeux."

Le Président du Bénin, Patrice Talon, a remis l'église au milieu du village et sans aucun ménagement, un "pala viré"(1) retentissant, un "bat-san-menyen"(2), ainsi que le qualifie l'article du journal FondasKreyol. 

Le monde de l'absurde s'effondre tel un château de cartes bâti sur de la vase, car sur le plan de la responsabilité de l'esclavage, nul n'y échappe, qu'il soit noir, blanc, métis ou autre classification inventée...

 

(1) Pala viré : gifle aller-retour.

(2) Bat-san-menyen : battre sans toucher.

L'interview du Président Patrice Talon

Un interview qui sous-entend une mise en garde si la population des Antilles se montre incapable d'aller de l'avant. 

Le Président du Bénin en Martinique

Le Président du Bénin en Martinique

L'entretien avec Patrice Talon en audio

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