Inculquer la haine en 3 minutes
Comprendre en 3 minutes. Il s'agit du titre d'une catégorie assez surprenante pour un journal français "Le Monde", auparavant connu pour être un journal aux analyses subtiles et approfondies. Mais il faut bien s'adapter au nouvel environnement des réseaux sociaux et aux exécutions sommaires de ceux qui ont une apparence physique différente.
L'incitation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination est un délit.L'auteur des faits, par un écrit, une image, une vidéo, etc. pousse certaines personnes à avoir une réaction malveillante et haineuse à l’encontre d’autres individus ou groupes d'individus en raison de caractéristiques telles que :
- La nationalité
- La religion
- L'ethnie
- Le sexe
- L'orientation sexuelle
- Le handicap
L'incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination est constituée dès lors que l'auteur utilise l'un des moyens suivants :
- Discours
- Menaces
- Écrits, gravures, peintures
- Images, affiches
- Vidéos
L'incitation est publique lorsque les propos ou contenus peuvent être vus, lus ou entendus par le public (par exemple, sur un réseau social).
Ce que dit la loi et particulièrement son article 24 :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000043982456
Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse
Modifié par LOI n°2021-1109 du 24 août 2021 - art. 38
Seront punis de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n'aurait pas été suivie d'effet, à commettre l'une des infractions suivantes :
1° Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal;
2° Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal.
Ceux qui, par les mêmes moyens, auront directement provoqué à l'un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le titre Ier du livre IV du code pénal, seront punis des mêmes peines.
Voici un extrait de la réponse de l'entrepreneur et écrivain Emmanuel de Reynal à l'article du monde ci-dessus mentionné :
"Je vous rappelle que les 4.000 békés qui vivent en Martinique ne se résument pas aux clichés que vous colportez : 99% d'entre eux ne sont ni propriétaires d'hypermarchés, ni propriétaires de champs de bananes, et encore moins empoisonneurs de terres ; Ils sont des martiniquais parfaitement intégrés dans la vie de leur île. Ils sont pour certains dirigeants d'entreprises, mais aussi employés, ouvriers, artisans, curés, bonnes sœurs, médecins, chômeurs, RMIstes, artistes..."
Ci-dessous le lien de l'article complet intitulé "Lettre d'un béké au journal Le Monde".
Lettre d'un béké au journal Le Monde - Laisse-moi te dire
Bonjour, Je me permets de vous écrire, car j'ai été profondément choqué qu'un titre de presse aussi "responsable" que le vôtre ait pu dériver à ce point dans la stigmatisation d'une catégo...
https://www.laissemoitedire.com/2024/10/lettre-d-un-beke-au-journal-le-monde.html
Voici l'article en "3 minutes" du journal Le Monde :